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De l’église des 12e-13e siècles, il ne reste rien, sinon (à l’époque de l’abbé Loisel) « une statue, fort belle de la Sainte Vierge assise, portant l’enfant Jésus. Elle est en chêne, de décoration primitive… ».

L’abbé en donne une description minutieuse. Il mentionne également une statue de Vierge datant de la Renaissance, « d’une bonne exécution, mutilée ».

Il parle encore de fragments de vitraux représentant Saint-Nicolas, d’un carillon détruit à la Révolution, de quatre cloches dont la seule conservée sera vendue. Elle sera remplacée en 1744 par une autre, toujours en place à ce jour.

Sur la circonférence on peut lire sur trois lignes l’inscription suivante :

« Thomas Duval Marguillier * Pierre Giron révérend **de Seugy
Messire François Frémont vicaire en chef de la paroisse de l’an 1744 y a été bénite St Martin de Seugy et nommée Marie Anne Margueritte par Messire Jean Gérard Le Franc de Brunpré, seigneur de Baillon et par dame Margueritte de Texier son épouse. »

Il y avait aussi plusieurs ornements, donnés par une dame de Luzarches.

Après « les désastres causés par les Huguenots, à Beaumont et lieux circonvoisins (état civil de Beaumont-sur-Oise, 1567), l’église fut entièrement rebâtie au 17ème siècle, à l’exception du clocher, qui était situé, à l’origine, entre le chœur et la nef ». Puis, après 1788, on construisit un nouveau clocher, celui que nous connaissons.

Citons l’abbé : Le clocher « fut élevé au bas de l’église, sur le porche. Comme les constructions religieuses du temps, il est fort lourd et n’a aucun caractère. Il est vrai que le chœur fut dégagé ».

Enfin, l’auteur parle d’un banc-d’œuvre construit fin XVIIIè siècle, « de boiserie assez bonne. Le retable est une peinture sur bois, représentant Saint Martin… Il reçut à la Révolution des coups de sabre dont il garde la trace ».

On peut supposer que le panneau de bois peint que nous voyons à l’église, restauré en 1982, en faisait partie. Mais nous n’avons aucun renseignement sur ce sujet.